Jeudi 16 février
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16
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00:25
A cette minute précise, je ne sais pas si j'ai encore un Maître.
Je lui ai posé la question et ai obtenu le silence à titre de réponse.
Aujourd'hui, j'avais tant envie d'éviter de le contrarier, d'être tentée de lui écrire que je me suis coupée du monde après lui avoir écrit. Sûrement par crainte de sa réponse. Sûrement pas
crainte d'être déçue. Sûrement par crainte de savoir que je l'avais définitivement perdu.
En refaisant surface, je vous avouerai que mon coeur s'est affolé en voyant parmi les messages reçus, 2 qui émanaient de lui. J'ai eu si peur de lire sa réponse qu'en voyant qu'il s'agissait
de questions, j'ai eu mal au ventre. Je ne saurai expliquer ce que je ressens. L'inconnu m'a toujours attiré, mais ne pas savoir où je suis me rend faible.
Mercredi 15 février
3
15
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07:00
Puissiez-vous faire de moi une meilleure soumise.
Puissiez-vous faire de moi une meilleure femme.
Puissiez -vous faire de moi celle qui vous comprend et sait mieux tenir compte de vos envies.
Puissiez-vous faire de moi votre présent.
Puissiez-vous ne pas me conjuguer au passé, à défaut de me voir distinctement dans votre futur.
Puissiez-vous faire de moi celle dont vous prennez en compte les sentiments, les faiblesses. Celle à qui vous faites mal mais évitez
de lui en faire.
Puissiez-vous faire de moi votre femme. Tant par vos mots que par vos actes. Celle que je suis ne l'est qu'en fonction de vous. Au gré du
votre, se conditionne mon comportement.
Puissiez-vous faire de moi celle qui vous fait sourire, vous fait plaisir.
Puissiez-vous faire de moi celle à qui vous tennez. A défaut d'être celle que aimez.
Puissiez-vous faire de moi une femme heureuse. Vous me connaissez mieux que quiconque et savez ce qu'il me faut.
La femme que je deviens ne demande qu'à garder son Maître et ne pas perdre son Homme. Bon nombre de ces lignes dépendent plus de moi que de vous. Mais aucune d'entre elles ne peut
être sans vous.
Plus que toutes ces lignes, à votre question, la réponse la plus simple me paraît etre la meilleure. Guillaume Ockham ne me contredira sûrement pas.
Maître, puissiez-vous faire de moi ce que vous voudrez. Si..., vous le voulez..
Mardi 14 février
2
14
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18:16
Choisis ta punition.
Tu me suces quand ?
Quand vois-je mes affaires ?
Qui est ton Maître ?
Oui...qui ?
Trouve une solution. Débrouille-toi.
J'ai deux chiffres pour toi 69 et 500.
Va fermer la porte.
Non...il ne s'agit point d'un poême. Juste des phrases qui me manquent.
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