Moi, Sada
J'ai du mal à
comprendre ce que je ressens à cette minutes précise. Il est 2H50 au moment où je commence la rédaction de ce texte. Je n'arrive pas à dormir depuis samedi soir. J'ai mal à la
tête. Je ne cesse de penser à mon Maître. J'espérais pleurer, sombrer ; or, je suis là, vide. C'est ainsi que je me sens : vide. Sûrement parce-qu'une partie de moi sommeille, se meurt quand je
perds son attention, son intérêt.
J'ai du mal à comprendre les réactions de mon Maître. Souvent persuadée de bien faire, j'accumule les faux pas qui lui font s'éloigner de moi. Ces erreurs qui à mon sens sont de moindre importance, et donneraient la parfaite occasion d'avoir droit à une punition, sont pour lui des causes suffisantes pour se détourner de moi. J'ai du mal à être à son niveau et cela me peine terriblement.
Mon Maître m'a dit que c'est ici que je devrais tout raconter. Or,
J'ai du mal à venir sur son blog parler de mes peines à le voir s'afficher et être heureux avec d'autres, je me sens mal d'être aussi amoureuse au point d'être etouffée par ma jalousie. J'ai du mal à venir parler de mes déceptions. Je ne veux pas confier mes douleurs à une tierce personne. Je ne veux pas contrarier mon Maître avec ma susceptibilité. Etre soumise n'est pas chose aisée. Je me sens seule (Ah.. je pleure, enfin). Il est 04H02.