J'ai du mal à en parler car y penser me blesse, me procure un sentiment de honte. Je ne m'attendais pas à cela de lui. Je ne m'attendais pas à ce qu'il puisse user de violence. Jusqu'à maintenant, mon Maître avait su user de son mental, de son intelligence afin de me soumettre, de me blesser, de m'humilier. Lundi soir, mon Maître m'a frappé, m'a giflé en guise de punition pour l'avoir contrarié.

4 GIFLES

Autant gifles que mon propre père, même sous la colère, ne m'avait jamais asséné durant mon existence. Ce qui ne m'empêche nullement de craindre sa colère.

Ma soumission, mon amour pour cet homme me donnent la force, le courage d'accepter ses corrections. Ma soumisson, mon amour pour mon Maître me poussent à m'oublier et lui laisser mon corps. J'ai toutefois peur qu'il prenne un tel plaisir à le faire, au point de ne plus savoir me donner de l'affection, de l'attention. Au point d'épier mes moindre et médiocres manquements afin de justifier une correction. 

Mon Maître m'a fait mal. Ma joue gauche se souvient parfaitement de ces gifles assénées par cette énorme main. Il y voit sûrement une bonne leçon pour m'empêcher de réitérer mes erreurs à son encontre. Je ne peux qu'espérer que mon Maître sache ce qu'il fait. J'ai connu bien plus de 17ans de corrections les plus douloureuses possibles reçues. Aucune d'elles ne m'a encouragé à être obéissante, être meilleure, hélas.

Je fais tout pour ne pas y voir une forme de faiblesse de la part de mon Maître. Puisse mon Maître savoir ce qu'il fait car, je ne souhaite plus lui faire perdre son temps. Je me suis promise de raser mon mur, de l'aimer plus afin de me soumettre mieux. Persuadée qu'il a bien des choses à m'apprendre, à nous faire vivre. 

Moi, Sada la soumise de mon Maître.