Mercredi 2 mai 3 02 /05 /Mai 10:00

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Lundi soir, arrivée au bureau de mon Maître, c'est une porte fermée qui m'avait accueilli. Après avoir tenté en vain de le joindre pour signaler ma présence, j'avais abandonné l'idée d'avoir une soirée avec lui. 

Je n’avais pas eu la meilleure journée qui soit. Malgré la fatigue, je ne voulais pas terminer ainsi cette soirée en entrant chez moi. Manquant de discipline, je me suis rendue au cinéma afin de passer quelques minutes en compagnie de Marylin. J'avais à peine remercié l'ouvreuse, que mon téléphone se manifesta. Mon Maître avait pu se libérer pour passer un peu de temps avec moi. 

Après un court échange téléphonique, j'étais désormais persuadée qu'il valait mieux reporter ce rendez-vous. Assise dans cette salle, je regardais les premières minutes de ce film en pensant à mon Maître, à ma soumission, à ce Nous.

C'est alors que mon téléphone se manifesta à nouveau : mon Maître m'ordonnait de le rejoindre à son bureau. Je ne saurai jamais ce que les employés du cinéma ont pu penser de moi, mais je suis persuadée que la notion de folie a parcouru leur esprit. Malgré leurs recommandations, je m'élançais sous la pluie afin de rejoindre ma voiture, d'obéir à mon Maître. A mon arrivée, c'est avec silence que je fus accueillie par mon Maître.

Il ne me fallut pas une minute pour comprendre qu'il était contrarié et avait l'intention de me corriger au cours de cette soirée. Dans la voiture, si nous occultons les fois où il voulu m'indiquer la route à prendre, il ne m’a jamais parlé. Quand mon Maître ne m'adresse la parole, j'ai toujours cette boule au ventre, cette sensation qui me donne envie de rapetisser afin de ne plus être visible. 

2012-05-02-08.08.36.jpgArrivés sur les lieux de son choix, seules les goutes de pluie brisaient le silence régnant dans la voiture. C'est en vain que je tentais de voir son visage, ses réactions malgré le peu de lumière. Après quelques minutes, il m’adressa la parole m’ordonnant d’ôter mes vêtements et de sortir du véhicule. Je devais m’allonger sur le capot, nue sous la pluie. Après quelques minutes, mon Maître sortit et se plaça derrière moi.

Je n’avais pas peur. Je m’étais mise en tête, au point de m’en persuader, que mon Maître ne pouvait qu’avoir raison de m’infliger une correction. Je ne me souviens plus des mots qu’il a pu prononcer. Je sais toutefois la douleur que j’ai eu quand il m’a corrigé. Usant de cette cordelette, il me frappa à plusieurs reprises au point que je finisse en pleurs. J’avais toujours entendu dire qu’une peau mouillée ressentait bien plus fortement la douleur. Aujourd’hui je peux affirmer qu’il ne s’agit pas d’une rumeur.

Merci mon Maître. Merci de me rappeler à l’ordre afin que je sois une meilleure soumise.

Moi, Sada soumise à mon Maître.

 

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  • : Amateur
  • : Soumise à mon Maître.
  • : Moi, Sada
 
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